Les temps politiques que nous vivons sont lourds d’incertitudes et de violences. Sur notre sol, depuis 2015, plus de 230 personnes ont été assassinées pour des motifs politiques, parce que les représentants d’une idéologie violente et totalitaire veulent détruire ce que nous sommes et ce que nous incarnons.

Malgré l’importance des menaces que nous affrontons, nous peinons à trouver chez la plupart de ceux qui aspirent à nous représenter la conscience de ces enjeux, la hauteur d’une vision, l’incarnation d’un chemin.

Or il n’est plus temps d’attendre. Viv(r)e la République et la faire vivre est notre devoir de citoyen. En nous rejoignant sur www.vivrelarepublique.fr, nous vous proposons de nous constituer en mouvement citoyen et de devenir une force qui compte. Pas seulement pour peser sur le débat présidentiel, mais pour agir et forger une nouvelle génération de citoyens, prêts à redonner à la politique ses lettres de noblesse, à en faire à nouveau la forge du destin d’un peuple.

Hélas, coups de théâtre, petits calculs et promesses surréalistes occultent de la campagne électorale les questions qui préoccupent réellement les français : Sommes-nous capables de transmettre à nos enfants ce qui nous paraît essentiel ? Le contrat social sur lequel repose la concorde de la Nation sera-t-il défendu ou détruit à force de lâcheté et d’inconscience ? Notre mode de vie sera-t-il condamné, faute d’être défendu ?

L’islamisme n’a jamais été si puissant, porté par des soutiens financiers considérables. La faiblesse des réactions de ceux qui nous représentent face à ce danger qui se lève nous expose, non seulement à la spirale des revendications et des violences sans fin de l’Islam politique, mais aussi à l’abandon de l’universalité des principes et des idéaux qui devraient fonder l’union politique des Hommes : leur égalité au-delà de leurs différences de sexe, de statut, de couleur, de confession religieuse, d’orientation sexuelle.

Face à cette menace et au sentiment d’abandon d’une classe politique, qui la relativise quand elle ne la nie pas, la peur ouvre un boulevard qui s’élargit et se prolonge chaque jour plus loin pour l’extrême-droite. Jamais, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, ce courant de pensée n’a été si proche du pouvoir, en Europe et ailleurs.

Notre avenir est ainsi en question, pris entre le marteau de l’islam politique et l’enclume de l’extrême-droite.

L’espace pour une parole laïque, républicaine et sociale se réduit sans cesse.

Or ce n’est pas seulement le chagrin et la douleur qui nous ont fait nous lever et manifester le 11 janvier 2015, c’est aussi la détermination à ne pas céder devant la terreur de masse utilisée comme arme de régression massive et la volonté de revendiquer notre universalisme et notre humanisme. Ce jour-là, c’est tout un peuple qui s’est dressé pour clamer son attachement à la liberté d’expression, son refus du meurtre comme outil politique, son amour de la République.

De cette mobilisation et de cette disponibilité, la classe politique n’a pas voulu.

Pourtant, nous sommes capables de mobiliser des forces insoupçonnables et de lutter dans l’adversité pour nos principes et nos idéaux.

Le monde libre a déjà affronté le totalitarisme et il l’a terrassé. Mais à quel prix ! Ce combat, aujourd’hui comme hier, n’est pas circonscrit à un seul pays. Il est mondial. L’Islam politique met le feu au monde en détruisant les racines des sociétés auxquelles il s’attaque.

Ce totalitarisme ne se répand pas que par le sang et la terreur. Il ensemence également les têtes, plantant les graines de haine et de violence qui, si elles ne débouchent pas toutes sur un passage à l’acte, alimentent le rejet de la France, le séparatisme ethnique et religieux et le refus de la république, de la démocratie et de la laïcité.

Ce combat nous est imposé. Il est violent. Soumission contre émancipation, lois divines contre souveraineté populaire, dictature religieuse contre libertés démocratiques, insupportables distinctions de considération, puis de place dans l’espace public selon le sexe, l’origine, l’ethnie, l’orientation sexuelle ou la religion.

Ici l’islamisme attaque la liberté au nom de la liberté. Ailleurs il échange une dictature contre une autre.

Mais à la fin, sa nature est la même.

Plus que jamais, nous sommes déterminés à refuser ce chaos et persuadés que nos principes et idéaux sont adaptés pour vaincre ce totalitarisme, comme nous en avons vaincu d’autres.

Rien n’est acquis pour les fossoyeurs de notre belle démocratie. Pour cela, il ne faut pas attendre que nos représentants se réveillent. Il faut être ce réveil !

Pour les forcer à agir, prenons nous-mêmes des initiatives. Nous sommes la majorité silencieuse, reprenons la parole !

La souveraineté appartient au peuple et nous sommes le peuple. Alors levons-nous et agissons : dans les mairies, les usines, les entreprises, les administrations, les syndicats, les partis, les associations, ne laissons passer aucun compromis déraisonnable. Nos ennemis luttent sur le terrain du réel et agissent concrètement au coeur de notre vie sociale. C’est ici, sur ces mêmes terrains que nous devons leur faire face.

Notre nombre sera notre force. Il démultipliera l’impact de nos actions.

Voilà pourquoi, avec Fatiha et d’autres, nous avons décidé de fonder un nouveau mouvement : Viv(r)e la République (www.vivrelarepublique.fr) et parce que notre cadre républicain a vocation à être défendu par tous les citoyens, ce mouvement accueille toutes les sensibilités, et droite et gauche, à l’exclusion de tous les extrêmes.

Nous ne sommes pas seuls à nous organiser et nous travaillerons avec tous les mouvements qui agissent contre l’obscurantisme. Nous savons déjà pouvoir compter sur de nombreux mouvements ou personnalités de la société civile pour œuvrer en vue d’actions communes et pour porter ce combat, beau message de dignité et d’espérance.

Je sais les moments de désespoir qui sont les vôtres, je vous lis depuis des mois et je comprends ceux d’entre vous, à gauche comme à droite, qui sont déçus et amers. Je connais votre sentiment de trahison parfois face à certaines attitudes de nos élus. Votre douleur face aux accusations qui pleuvent sur ceux qui décident de relever le gant du combat républicain. Je comprends aussi votre solitude et votre volonté de trouver les moyens d’agir ensemble.

Parce que l’avenir de notre nation repose sur vous, comme sur chacun d’entre nous, nous avons choisi de lancer ce mouvement via les réseaux sociaux. Aujourd’hui, c’est le meilleur outil pour nous rencontrer, nous informer, nous mobiliser et nous organiser, alors rejoignez-nous sur www.vivrelarepublique.fr , plus nous serons nombreux, plus nous serons puissants et plus nous pourrons agir.

Isolés, nous sommes des cibles. Unis, nous serons un espoir et un levier !