La démission d’un membre médiatique de la Licra a été l’occasion pour lui de formuler des accusations révoltantes contre l’association de lutte contre le racisme et l’antisémitisme, accusations auxquelles nous refusons de donner d’écho en les reproduisant.
Il ne pouvait ignorer pourtant que ses attaques réjouiraient les adversaires de la République et de la laïcité, et ces derniers n’ont d’ailleurs pas manqué de les diffuser. Ceux-ci sont trop contents de pouvoir tirer à vue sur une organisation qui a su résister à l’entrisme islamiste et indigéniste et de pouvoir le faire en utilisant la parole d’une personne qui a réellement combattu l’islamisme avec courage en son temps. Cette caution inespérée, qui reprend leur phraséologie habituelle, permet aux indigénistes et aux islamistes d’instrumentaliser sa parole pour discréditer une institution qu’ils ont du mal à infiltrer. Car là où la LDH et le MRAP notamment, ont trahi leur vocation originelle et leur histoire, la LICRA a tenu bon. Avec des hauts et des bas, mais elle n’a pas basculé.
Aussi VLR, par la voix de ses deux cofondatrices, Fatiha Boudjahlat et Celine Pina, tiennent à apporter tout leur soutien à la LICRA et à témoigner à cette association militante et citoyenne toute l’estime que nous avons pour elle, en dépit des désaccords que nous avions exprimés au moment de l’affaire Bensoussan.
La LICRA, et c’est à l’honneur de son président Alain Jakubowitz reste l’une des dernières associations qui ne confond pas lutte anti-raciste et soutien au communautarisme. Elle joue aujourd’hui un rôle essentiel dans le combat anti-raciste et la promotion de valeurs progressistes et républicaines. Nous ne pouvions qu’être à ses côtés dans la tourmente.